L’épargne de précaution est une composante indispensable d’une gestion financière saine et responsable. Et face aux crises comme aux dépenses imprévues, les ménages cherchent généralement des supports à la fois sûrs, liquides et accessibles. L’or, longtemps considéré comme un actif refuge de long terme, peut aujourd’hui jouer ce rôle grâce au compte Veracash qui transforme l’or physique en une réserve financière immédiatement mobilisable.
L’épargne de précaution : un besoin universel souvent mal couvert
Qu’il s’agisse d’une panne de voiture, d’une chaudière à remplacer en urgence ou de quelques mois sans emploi, personne n’échappe aux imprévus. Dans tous les cas, disposer d’une épargne de précaution constitue une protection essentielle.
Les économistes recommandent en général de conserver l’équivalent de trois à six mois de dépenses courantes sous forme de liquidités facilement accessibles. C’est ce que les Anglo-Saxons appellent le « rainy day fund », littéralement le fonds pour les jours de pluie. Sans ce coussin de sécurité, le moindre choc financier peut forcer un ménage à s’endetter, voire à puiser dans son épargne de prévoyance à contretemps.
Or, si le principe est simple, sa mise en œuvre se heurte à plusieurs difficultés. Où placer cet argent ? Le Livret A et le LDDS, supports traditionnels de cette réserve, ne rapportent aujourd’hui presque rien et voient leur rendement réel amputé par l’inflation. Les comptes bancaires offrent une liquidité totale, mais sans rémunération. Quant à l’assurance-vie ou au PEA, ils s’inscrivent dans une logique de long terme et ne permettent pas de récupérer ses fonds sans pénalité ni délai.
Autrement dit, la plupart des supports traditionnels ne satisfont pas totalement aux deux conditions de l’épargne de précaution : disponibilité immédiate et protection du pouvoir d’achat.
L’or : de valeur refuge à réserve de précaution
C’est ici que l’or entre en scène. Depuis des millénaires, il traverse les civilisations comme symbole de richesse et actif universellement reconnu . Et dans les périodes de crise, il retrouve toujours son rôle central : il n’est la dette de personne et sa valeur n’est pas liée à la promesse d’un État ou d’une entreprise.
Il ne faut pas oublier que l’or a servi de monnaie jusqu’à récemment. Certes, aujourd’hui, il n’a plus ce rôle officiel, mais il reste l’ultime valeur refuge qui n’a pas failli lors des derniers bouleversement financiers mondiaux. Que ce soit en 2008 lors de la crise financière, en 2012 lors de la crise des dettes souveraines en Europe, en 2020 lors de la pandémie, ou plus récemment avec la guerre en Ukraine, le métal jaune a vu son prix s’apprécier fortement alors que les marchés actions s’effondraient.
Toutefois, cette qualité de refuge se heurte à une limite pratique : l’accessibilité. Détenir des lingots ou des pièces implique un stockage sécurisé, parfois coûteux, et surtout une liquidité réduite. Vendre un lingot n’est pas instantané : il faut trouver un acheteur, passer par un intermédiaire, subir un écart entre prix d’achat et de vente, et attendre que la transaction soit réglée. En clair, l’or est une excellente réserve de valeur… mais pas forcément une bonne épargne de précaution au sens classique.
Sauf si l’on parvient à le rendre liquide. Et c’est là que des solutions comme Veracash montrent tout leur intérêt, en conciliant la force patrimoniale de l’or et la souplesse d’un compte courant.
L’art de rendre l’or liquide
Veracash est né de cette problématique : comment faire en sorte que l’or physique, pourtant sûr et tangible, devienne aussi utilisable que les euros d’un compte bancaire ? La réponse tient en un concept : un compte en métaux précieux, adossé à de l’or et de l’argent physique stockés dans des zones sécurisées, et accompagné d’une carte de paiement.
Concrètement, l’utilisateur alimente son compte en achetant de l’or ou de l’argent, qui sont stockés physiquement par Veracash, en toute transparence. En contrepartie, le client peut utiliser une carte de paiement associée pour régler ses achats ou retirer des espèces : à chaque dépense, l’équivalent en or ou en argent est débité de son compte et converti en euros.
Ce mécanisme simple change la donne. L’or n’est plus un actif qu’il faut vendre sur le marché pour le rendre liquide. Il devient immédiatement mobilisable, comme un solde disponible. Autrement dit, c’est de l’épargne de précaution en or, utilisable en temps réel.
Les avantages sont multiples :
- Liquidité immédiate : aucune attente, aucune pénalité, aucune opération de revente.
- Sécurité : l’or est adossé physiquement, ce n’est pas un produit dérivé ou un simple droit de créance (pas « d’or papier » ici !).
- Diversification : l’épargnant sort du schéma 100 % monétaire pour introduire un actif tangible dans son matelas de précaution.
Investir dans l’or est-il rentable ?
Lorsqu’on parle d’or, une objection revient souvent : « Cela ne rapporte rien ».
Et c’est vrai que l’or ne verse pas d’intérêt, contrairement à un livret bancaire ou à une obligation d’État. Mais ce serait une erreur de s’arrêter à ce constat. Car ce qu’on demande à l’or, ce n’est pas de générer un revenu, mais de préserver et valoriser le capital dans le temps. Et sur ce terrain, le métal jaune affiche des performances étonnantes.
Depuis le début de l’année, le cours de l’or a progressé de 20% environ (et même de 35% sur les douze derniers mois), soit bien au-delà de l’inflation. À plus de 3 000 euros l’once au moment où j’écris ces lignes, il a d’ailleurs battu plusieurs records historiques. Résultat : un épargnant qui aurait placé une partie de sa réserve en or au 1er janvier dernier aurait vu son pouvoir d’achat augmenter, là où les supports traditionnels comme le Livret A se contentent de protéger à moitié contre la hausse des prix.
Cette tendance n’est pas seulement conjoncturelle. Depuis plusieurs années, l’or connaît une progression régulière, souvent plus robuste que celle des marchés actions lorsqu’ils traversent des turbulences. Mieux encore, sur le très long terme, les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude récente, l’or a crû en moyenne de 8,69 % par an sur les 25 dernières années. Un rythme qui surpasse la plupart des placements dits « sécurisés » et qui démontre que le métal précieux n’est pas seulement un actif de conservation, mais aussi un investissement profitable.
Comparaison avec les autres supports d’épargne de précaution
Pour bien mesurer la singularité de cet actif, il est utile de comparer les supports existants :
- Livret A / LDDS : c’est l’épargne de précaution par excellence pour la plupart des gens. Liquide et garanti par l’État, ce type de support reste généralement peu rémunérateur et se voit finalement largement érodé par l’inflation. Le plus souvent, le rendement réel est même négatif.
- Compte courant bancaire : ultra liquide, mais totalement stérile (pas d’intérêt sur les comptes de dépôt en France) et donc particulièrement vulnérable à l’érosion monétaire.
- Assurance-vie en fonds euros : placement sûr mais à horizon long terme, en prévision de sa retraite par exemple, avec des délais de rachat qui le rendent inadapté aux urgences.
- Or physique classique : valeur refuge mais illiquide au quotidien.
L’or via Veracash se distingue en combinant plusieurs qualités :
- La sécurité et la résilience d’un actif tangible reconnu mondialement.
- La liquidité immédiate, grâce à la carte de paiement adossée au compte.
- La possibilité de diversifier son matelas de sécurité sans sacrifier l’accessibilité.
Acheter de l’or dans le cadre d’une épargne diversifiée
En clair, il ne s’agit pas de remplacer totalement l’épargne traditionnelle par de l’or, mais de lui adjoindre une dimension protectrice et tangible.
En effet, il n’est pas conseillé de placer toute son épargne sur ce genre de compte. Ni sur aucun autre support, d’ailleurs. Au contraire, diversifier son épargne de précaution, notamment en consacrant une partie de son budget à l’achat d’or, c’est s’assurer que, quelle que soit l’évolution de l’inflation, des taux ou de la confiance dans la monnaie, une part de ses réserves conservera sa valeur.
Et avec cette nouvelle façon d’épargner en or, le métal millénaire sort des coffres pour devenir un instrument financier du quotidien, capable de répondre aux besoins immédiats tout en protégeant contre les incertitudes à long terme.
Ce qu’il faut retenir
- L’épargne de précaution doit rester liquide et disponible à tout moment pour faire face aux imprévus du quotidien.
- L’or, valeur refuge millénaire, devient un support adapté grâce à des solutions qui le rendent immédiatement mobilisable.
- L’or n’offre pas d’intérêts, mais il a surperformé l’inflation ces dernières années, rivalisant avec les meilleurs placements et battant des records historiques en 2025.
- Diversifier son épargne de précaution entre euros et or permet de combiner accessibilité immédiate et protection du pouvoir d’achat.
- Avec Veracash, l’or physique est adossé à un compte et une carte de paiement, transformant ce métal précieux en réserve de trésorerie instantanée.
Auteur et consultant depuis plus de vingt ans dans le domaine de la communication stratégique, il a plusieurs fois travaillé pour le compte d'entreprises financières dont il décrypte aujourd'hui les coulisses et les mécanismes économiques de base à l'intention du plus grand nombre.