Face à la montée en puissance des paiements numériques, à la progression quelque peu anarchique des cryptomonnaies et à la domination d’acteurs privés non européens, la BCE prépare une riposte stratégique : l’euro numérique. Une monnaie publique dématérialisée, conçue pour s’adapter au XXIe siècle sans renier les principes fondamentaux de la souveraineté monétaire.
Une monnaie numérique publique pour l’ère digitale
Que les choses soient claires : l’euro numérique NE SERA PAS une cryptomonnaie ni un substitut à l’argent liquide, mais une version numérique de la monnaie centrale. Une sorte « d’euro bis » accessible à tous, un projet qui vise à préserver le rôle de la monnaie unique européenne dans un monde en pleine transition technologique.
Définition et fonctionnement
Provisoirement nommé Cash+1 en 2023 dans l’espoir de le distinguer de la devise principale, l’euro numérique est un projet de monnaie numérique émise par la Banque centrale européenne (BCE). Il s’agit d’une forme électronique de la monnaie de banque centrale, accessible à tous les citoyens et entreprises de la zone euro. Contrairement aux cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin, l’euro numérique serait donc une monnaie numérique légalement reconnue, émise et garantie par la BCE.
Grâce à elle, les utilisateurs pourront créer un portefeuille numérique, alimenté depuis un compte bancaire ou par dépôt d’espèces, pour effectuer des paiements instantanés et sûrs, que ce soit en ligne, en magasin ou entre particuliers. La BCE envisage également la possibilité de paiements anonymisés hors ligne, offrant ainsi une solution de paiement numérique universelle et gratuite pour les opérations de base dans toute la zone euro.
Complémentarité avec l’argent liquide
L’euro numérique ne vise pas à remplacer l’argent liquide, mais à le compléter. Il offrirait une alternative numérique aux espèces (dont le coût de fabrication est régulièrement dénoncé), répondant aux besoins d’une société de plus en plus numérisée. Car les pièces et les billets constituent déjà une monnaie émise directement par la BCE. L’euro numérique n’en serait qu’une version dématérialisée qui coexistait avec les euros métalliques et papier, garantissant ainsi le libre choix des citoyens en matière de moyens de paiement.
Néanmoins, on peut raisonnablement supposer qu’à mesure que les espèces trop endommagées seront retirées de la circulation, comme c’est le cas depuis toujours, elles ne seront peut-être plus remplacées, laissant progressivement l’euro numérique devenir la nouvelle monnaie du quotidien.
Pourquoi l’Europe veut créer sa propre monnaie numérique
L’euro numérique est avant tout une réponse politique à un défi de souveraineté. En effet, entre dépendance aux géants américains du paiement, montée des monnaies numériques étrangères et exigence d’inclusion, l’Union européenne cherche sent qu’elle perd la main sur le marché des paiements.
Modernisation des paiements
La numérisation des paiements est en forte accélération, et la part des transactions en espèces diminue progressivement dans la zone euro. En Allemagne, par exemple, les paiements en espèces ne représentaient plus que 51 % des transactions en 2023, contre encore 74 % en 20172. Dans ce contexte, l’euro numérique permettrait de garantir un moyen de paiement public et accessible, même dans un environnement entièrement digitalisé.
Ce projet répond aussi à un enjeu d’équité : il vise à garantir que tous les citoyens, y compris ceux qui ne disposent pas de compte bancaire, puissent accéder à une forme de monnaie numérique simple et gratuite.
Renforcement de la souveraineté monétaire
Aujourd’hui, une grande partie des paiements numériques en Europe repose sur des acteurs non européens comme Visa, Mastercard, Apple Pay ou PayPal. Cette dépendance stratégique est perçue comme une véritable vulnérabilité, notamment en cas de tensions géopolitiques ou de sanctions extraterritoriales comme celles dont l’actuelle administration Trump est en train de menacer l’Europe.
En introduisant un euro numérique géré par la BCE, l’Union européenne renforcerait son autonomie stratégique, tout en se prémunissant contre l’émergence de monnaies numériques privées comme les stablecoins (ex. : l’ancien projet Libra de Facebook) ou les monnaies de banques centrales étrangères majeures, comme le yuan numérique de la Chine3, qui est déjà en phase avancée de test4.
Inclusion financière et innovation
L’euro numérique permettrait aussi de stimuler l’innovation dans les services de paiement. En fournissant une infrastructure numérique commune, il ouvrirait un champ de développement aux fintechs et acteurs bancaires européens, capables de bâtir de nouvelles applications ou services autour de cette monnaie. Il serait aussi conçu pour être interopérable à l’échelle européenne, évitant ainsi les fragmentations nationales actuelles.
Les questions posées par les internautes
Quelle est la date de péremption de l’euro numérique ?
Aucune date de péremption n’est prévue : l’euro numérique constituera un moyen de paiement durable, comme les pièces et les billets (l’usure en moins).
Pourquoi avons-nous besoin d’un euro numérique ?
L’idée est de garantir un moyen de paiement public, sûr et accessible à tous dans un monde de plus en plus numérisé où les solutions existantes sont entre les mains de puissances étrangères.
Quels sont les avantages de la monnaie numérique ?
Pour l’usager, elle permet des paiements instantanés, sécurisés et accessibles sans compte bancaire ; pour l’Union Européenne, c’est un moyen de renforcer sa souveraineté monétaire.
Qu’est-ce que l’euro numérique (MNBC) ?
C’est une version électronique de l’euro émise par la Banque centrale européenne, accessible à tous, et complémentaire à l’argent liquide qui est également émis directement par la BCE.
Une architecture monétaire repensée : promesses et risques
L’introduction d’une monnaie numérique par la BCE ne va pas sans bouleverser l’équilibre actuel entre banques centrales, banques commerciales et citoyens. Derrière l’innovation technique, un débat profond s’ouvre sur la place des institutions financières, mais aussi sur la sécurité et la liberté des individus.
Quel rôle pour la Banque centrale ?
Avec l’euro numérique, la Banque centrale européenne disposerait d’un outil monétaire supplémentaire au potentiel énorme. En théorie, elle pourrait ainsi injecter directement de l’argent dans les portefeuilles numériques des citoyens — par exemple pour soutenir la consommation en période de crise — selon un principe appelé « helicopter money », longtemps considéré comme purement théorique, mais qui pourrait alors devenir parfaitement possible.
Sauf qu’un tel outil soulève également des questions politiques et économiques majeures. Distribuer directement de la monnaie centrale aux particuliers remettrait en question le rôle classique des banques commerciales en tant que courroie de transmission de la politique monétaire. C’est vrai que cette transmission n’est pas toujours infaillible ni même efficace, mais la contester exigerait une redéfinition de l’équilibre entre pouvoir budgétaire, monétaire et bancaire.
Quelles conséquences pour les banques ?
De fait, l’introduction d’un euro numérique pourrait donc modifier profondément le rôle des banques commerciales. Aujourd’hui, la majorité de la masse monétaire est créée par ces établissements via le crédit. Si les particuliers pouvaient détenir des dépôts directement auprès de la BCE, cela réduirait potentiellement la base de dépôts des banques… et donc leur capacité à accorder des prêts !
Pour éviter cette « désintermédiation », la BCE envisage un plafond de détention individuel, ou encore la mise en place de taux d’intérêt dissuasifs au-delà d’un certain seuil. Ces garde-fous visant à préserver le rôle central des banques dans le financement de l’économie. Mais jusqu’à quand…?
Protection des données et vie privée
Enfin, contrairement aux apparences, l’euro numérique semble avoir été conçu pour répondre aux inquiétudes croissantes liées à la surveillance et à la collecte massive de données personnelles dans les systèmes de paiement actuels. Beaucoup de gens (et certains très sérieux) prétendent le contraire, mais la BCE a précisé que les transactions pourraient rester totalement anonymes dans certains cas, notamment en mode hors ligne. Tout en respectant les exigences en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
L’institution garantit également que ni elle ni les banques centrales nationales n’auront accès aux données personnelles des utilisateurs, et que les mécanismes de contrôle seront transparents et encadrés juridiquement.
En somme, rien que d’excellentes nouvelles… sur le papier.
Un projet encore en construction, au cœur des controverses
Malgré son stade préliminaire, ainsi que toute la communication qui se veut rassurante autour de ce projet, l’euro numérique cristallise les fantasmes et les oppositions. Mais si on en croit la BCE, loin d’un outil de contrôle, il pourrait bien devenir le garant européen d’un système de paiement sûr, inclusif et résilient.
Calendrier et état d’avancement
L’euro numérique est en chantier depuis 2021. Une phase d’investigation a été menée jusqu’à l’automne 2023, pendant laquelle la BCE a analysé les implications techniques, juridiques et économiques du projet. Cette phase a permis d’identifier les conditions nécessaires à son succès, notamment en matière de sécurité, de compatibilité avec les systèmes existants, et de protection des données.
Depuis octobre 20235, le projet est entré dans une phase préparatoire, censée durer deux ans au cours desquels la BCE a dû travailler sur la conception finale du système, la sélection des partenaires technologiques, ainsi que les règles d’émission et de distribution. Même s’il semble qu’on arrive actuellement à la fin de cette période d’ajustement, aucune décision formelle n’a encore été prise, et le lancement éventuel ne devrait pas intervenir avant 2027 ou 2028.
Un terrain fertile pour la désinformation
L’ennui c’est que plus le temps passe, et plus le projet fait l’objet de rumeurs dont la plupart sont infondées (voire totalement fantaisistes), largement relayées sur les réseaux sociaux qui font le lit de toutes les théories complotistes imaginables. Certaines avancent que l’euro numérique remplacerait les espèces (ce qui n’est pas prévu pour l’instant, mais qu’on ne peut pas totalement exclure à long terme), d’autres évoquent une surveillance totale des citoyens (qui est déjà effective par bien des moyens) ou la possibilité d’un contrôle gouvernemental sur les dépenses individuelles.
La BCE a bien répondu à ces critiques en publiant plusieurs démentis, mais chacun d’eux est repris comme une preuve qu’on cherche à cacher la réalité. Finalement, au-delà des difficultés techniques, il semble que la méfiance de l’opinion publique reste encore le plus gros défi à surmonter pour sa mise en place.
Ce qu’il faut retenir :
- L’euro numérique sera une version électronique de l’euro, émise par la BCE, accessible à tous et complémentaire à l’argent liquide.
- Il vise à renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe face aux acteurs privés et aux monnaies numériques étrangères.
- Sa mise en place pourrait transformer la relation entre banques centrales, banques commerciales et usagers.
- La BCE promet un haut niveau de protection de la vie privée et une accessibilité universelle.
- Le projet n’est pas encore acté et ne sera potentiellement lancé qu’à l’horizon 2027-2028.
Bibliographie
1 Veracash, Les premiers pas de l’Euro numérique
2 Bundesbank, Zahlungsverhalten in Deutschland 2023
3 Site internet du Atlantic Council
4 Banque Centrale Européenne, Euro numérique
5 Banque Centrale Européenne, Communiqué de presse sur l’Euro numérique
Auteur et consultant depuis plus de vingt ans dans le domaine de la communication stratégique, il a plusieurs fois travaillé pour le compte d'entreprises financières dont il décrypte aujourd'hui les coulisses et les mécanismes économiques de base à l'intention du plus grand nombre.
Hélas, soit vous êtes gagné à l’idéologie du WEF et des gourous mondialistes qui nous préparent un monde de contrôle total, et qui l’ont annoncé sans vergogne, soit vous êtes un incurable optimiste, ou alors que vous voyez ces terribles menaces qui nous guette sur un petit angle purement corporatiste.
Par quoi commencer ? Regardez donc ce que vous oser écrire:
« L’ennui c’est que plus le temps passe, et plus le projet fait l’objet de rumeurs dont la plupart sont infondées (voire totalement fantaisistes), largement relayées sur les réseaux sociaux qui font le lit de toutes les théories complotistes imaginables. Certaines avancent que l’euro numérique remplacerait les espèces (ce qui n’est pas prévu pour l’instant, mais qu’on ne peut pas totalement exclure à long terme)… »
Ah bon ?! Les rumeurs « les plus complotistes » alerteraient les français du risque quasi certain de disparition des espèces… » ce qu’on ne pas totalement exclure à long terme… » C’est une galéjade ?
Madame Lagarde, moins prudente ou plus provocatrice que vous, a clairement indiqué que l’objectif était la disparition du cash, et que la « confidentialité » des achats ne serait plus la même. De qui se moque t’on ? Donnez un couteau à un psychopathe, pensez vous qu’il ne va pas l’utiliser ? Quelles assurances avez vous reçues de la BCE et de la CE pour affirmer qu’il n’y a aucune menace liée à l’Euro numérique exclusif ?
Connaissez vous la puissance des moteurs IA actuels ? Savez vous qu’il est possible dès à présent de suivre les 68 millions de français dans tous les aspects de la surveillance, y compris la reconnaissance faciale, la surveillance par drone, et l’identité numérique. Le puçage suivra. Si vous ricanez, sachez que vos enfants ou petits enfants, eux, ricaneront moins. Sauf si vous faites partie de l’oligarchie décrite par J. Attali dans l’ouvrage l’avenir de la vie. Ce qui m’inquiète pour demain, c’est qu’un big Brother ou une scrawny Mother sache tout ce que j’achète, à qui je donne, qui j’aide, combien je donne au mendiant (équipé d’un smartphone bien sûr!) quel est mon état de santé, et ce que je mange. Or SI C’EST RENDU POSSIBLE, CA SE FERA.
Je veux croire que vous croyez en vos déclarations, car ce serait trop grave dans le cas contraire… Mais enfin, écoutez ce que vous disent Ph. Bechade, O. Delamarche, Ph. Murer, Ch. Gave, M. Touati… et tant d’autres. Quelle confiance avoir dans des responsables qui nous ont tant menti, et dont la bible est définie dans « The Great reset » de K. Schwab ?
Au minimum, s’il vous plait, respectez ceux qui ont de la bouteille, l’expérience de l’âge, ont une culture historique, et qui savent comment naissent les totalitarismes. N’affirmez rien dont vous n’ayez pas les preuves formelles.
Un dernier mot: vous m’inquiétez. Veracash serait il devenu un agent zélé du programme de l’Agenda 2030 ?
Si c’est le cas, il faut nous le dire… Car nous sommes nombreux ici à penser que Veracash serait une riposte à ces menaces totalitaires, couplé à l’or physique.
Bonjour Jean-Marie
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me dispenser une longue leçon de vie.
En retour, et pour vous montrer ma gratitude, je vais me permettre de vous offrir à mon tour une vérité cruciale : l’information n’est pas une opinion.
J’ai conscience que c’est un peu court, alors je vais préciser.
Le blog de Veracash n’est pas un média d’opinion. Pour ce genre de service, vous avez des journaux engagés, des réseaux sociaux sans contrôle et le café du commerce.
Notre mission, c’est avant tout de vous donner de l’information, laquelle peut parfois inclure des déclarations institutionnelles.
Le fait de vous les rapporter ne signifie aucunement que nous les cautionnons ou que nous les réfutons.
Peut-être êtes vous habitués à ce que les médias que vous consultez vous expliquent ce que vous devez penser, ou tout au moins viennent confirmer vos convictions, mais ce n’est pas notre rôle. Je le répète, nous vous donnons l’information de manière factuelle, nous n’interprétons rien et nous avons au contraire à cœur de respecter votre intelligence en vous laissant en tirer les conclusions que vous souhaitez.
Maintenant, me concernant (puisque j’ai bien senti poindre deux ou trois attaques personnelles dans vos propos), je ne vais pas vous dire ce que je pense ni quelles sont mes opinions, car cela n’a pas d’intérêt : je suis là pour informer et vous donner matière à réfléchir. Je pars du principe, peut-être un peu naïf, que les gens qui me lisent n’ont pas besoin que je leur tienne la main ni que je pense à leur place.
Quant aux sujets que vous énumérez un peu en vrac (surveillance des individus par reconnaissance faciale, « puçage », Agenda « 2030 »…), je n’en parle pas dans cet article. Donc à moins de tomber dans la dialectique pure et simple, vos reproches ad hominem n’ont pas de sens.
Reste le biais d’autorité, pour lequel vous convoquez là encore dans le désordre (et sans égard pour leurs profondes différences de vues) Messieurs Attali, Bechade, Delamarche, Murer, Gave, Touati, Schwab, comprenez que leur connaissance des sujets dont vous parlez est généralement biaisée par l’opinion qu’ils cherchent à faire passer, quitte parfois à occulter certains aspects de la réalité qui ne cochent pas toutes les cases de leurs théories. Je ne dis pas qu’ils ont forcément tort dans tout ce qu’ils disent, mais juste qu’ils oublient parfois de tenir compte d’une réalité plus vaste que celle à travers laquelle ils voient le monde. Un monde dont ils nous prédisent d’ailleurs la fin depuis plusieurs décennies sans qu’on l’ait vue arriver pour autant.
Par conséquent, Monsieur Bourgeade, croyez bien que je respect profondément « ceux qui ont de la bouteille, l’expérience de l’âge, ont une culture historique, et qui savent comment naissent les totalitarismes », comme vous dites. Mais, je vous serais également reconnaissant de respecter à votre tour ceux qui, comme moi, essaient de vous donner TOUS les éléments d’une situation, sans chercher à vous influencer, ni à orienter votre pensée. Seule compte l’information que vous devez recevoir de la manière la plus neutre possible. Navré que cela ne vous convienne pas ; peut-être que vous préférez qu’on vous dises quoi penser des faits qu’on vous rapporte, mais ce n’est pas ma manière d’informer.
Et pour reprendre votre propre phrase : « N’affirmez rien dont vous n’ayez pas les preuves formelles. »
C’est exactement ce que je fais. Une rumeur, une information relayée sur les réseaux sociaux, une affirmation émanant d’un « leader d’opinion » charismatique ou encore un livre exposant des théories sans fondement vérifiable… rien de tout cela ne constitue des preuves formelles.
Merci de votre confiance en Veracash. C’est justement parce que nous restons étanches à l’agitation des querelles d’opinion que nous pouvons continuer à vous servir en toute indépendance et en toute sécurité.
Extrêmement déçu par cet article. Pourquoi sommes nous chez VeraCash ? Justement pour se prémunir de ces magouilles politicardes de nos chers dirigeants de l’UE. Si maintenant VeraCash se met à faire la promotions de leurs ignominies, à quoi bon vous faire confiance et rester ?!
Bonjour Hugo,
Je comprends votre inquiétude, mais permettez-moi de rappeler que l’article n’est pas une promotion de l’euro numérique. Nous avons simplement décrit ce projet tel qu’il est actuellement présenté par la BCE, afin d’informer précisément nos utilisateurs. Bien entendu, chacun reste libre d’être critique ou sceptique face à cette évolution. Mais autant partir sur des éléments factuels pour se faire une idée.
Cordialement.
Maël a l’aise a la lecture de cette publicité déguisé en article et sentiment d’être trahie par l’Esprit initial de la startup veracarte !
Bonjour Julien,
Merci de partager votre ressenti. Navré que vous vous sentiez trahi, mais cet article n’est pas une publicité déguisée. C’est simplement une synthèse factuelle de ce projet majeur dont nous devons informer nos utilisateurs. VeraCash garde toujours le même esprit critique face au système financier, mais notre devoir d’information implique aussi d’exposer clairement ce qui se prépare avec objectivité.
Cordialement.
Je croyais que veracash était conscient et lucide des véritables intentions qui poussent la BCE a mettre en place cette monnaie numérique.
Je suis déçu et je ne changerai pas d’avis même seul contre tous.
RESISTANCE
Bonjour David,
Je respecte totalement votre engagement et votre volonté de vigilance. Cependant, être lucide implique justement de bien connaître les réalités auxquelles nous serons bientôt confrontés. Informer objectivement ne signifie pas cautionner toutes les décisions politiques qui en découlent.
Cordialement.
Bonjour à chacun.
100% en phase avec les précédents commentaires.
Ma seule crainte est que l’État Prédateur ponctionne nos comptes sur Véracash.
C’est vrai que la possibilité de transformer ses avoirs or/argent en Francs Suisses en cas de forte alerte…
Bonjour Oliv’,
Votre crainte est compréhensible, et c’est précisément parce que beaucoup de nos utilisateurs partagent vos préoccupations que nous suivons attentivement ces évolutions.
Cordialement
Merci pour cet article.
L’euro numérique serait un bon moyen de ne plus être aussi dépendants des banques privées. Je trouve que la façon dont elles ont profité des largesses des états durant la crise de 2008, sans rie changer à leurs pratiques en retour est inacceptable.
Aujourd’hui, qui menace le plus nos vies privées : les gouvernements ou les multinationales ? La réponse est loin d’être évidente, et pas la même dans tous les pays…
Bonjour Cyril,
Merci pour votre commentaire constructif et votre appréciation.
En effet, comme vous le soulignez, l’euro numérique pourrait théoriquement réduire la dépendance vis-à-vis des banques privées en offrant une alternative publique et sécurisée. Votre remarque sur les pratiques des banques durant la crise de 2008 est pertinente, et cette problématique fait justement partie des enjeux importants entourant l’arrivée possible de cette monnaie numérique.
Quant aux questions de protection de la vie privée, vous avez raison : la menace ne provient pas uniquement d’un seul acteur, qu’il soit public ou privé. C’est une réflexion complexe qui mérite d’être approfondie et surveillée avec attention, d’où notre volonté de fournir des éléments d’information précis et objectifs pour permettre à chacun de se forger une opinion éclairée.
Merci encore pour votre contribution très pertinente au débat.
100% OK avec les commentaires précédents.
Cet article me met mal à l’aise; on dirait une promo de la BCE.
presque…. une trahison!
Pour faire court une monnaie numérique obligatoire centralisée c’est l’outil de tyrannie et de contrôle absolu dont les despotes rêvent depuis l’aube de l’humanité.
Couplage au crédit social, dévaluations pour sauver la planète ou lutter contre le vilain palpoutine, achats interdits, obligation de dépenser (interdiction ou pénalités à l’épargne), limitation des déplacements, de l’accès à l’alimentation. rien que ça?
Une monnaie numérique de banque centrale c’est ni plus ni moins que le fin de la propriété privée de des valeurs de libertés qui ont permis le développement de notre civilisation.
Bonjour Phil,
Je comprends tout à fait votre inquiétude ainsi que le sentiment de malaise que vous exprimez. Toutefois, permettez-moi de préciser à nouveau l’intention derrière cet article : il ne s’agit absolument pas d’une promotion ni d’une approbation de l’euro numérique tel que présenté par la BCE, mais simplement d’une présentation objective du projet tel qu’il existe aujourd’hui.
Votre vigilance face aux dérives potentielles est légitime. Nous partageons pleinement vos préoccupations face à tout risque éventuel pour nos libertés fondamentales. C’est précisément pourquoi nous estimons nécessaire d’informer de manière complète et factuelle nos utilisateurs sur ces évolutions monétaires importantes, afin que chacun puisse mieux appréhender ce qui se dessine et exercer sa liberté de jugement.
Merci de contribuer à ce débat nécessaire et important.
Pour confirmer ce qui est dit ci-dessus, et parce que nous ne sommes pas complotistes, mais un peu moins bêtes que les autres, je citerai ces beaux exemples de démocratie :
-Au Canada, pour faire plier les camionneurs qui refusaient de se faire injecter un sérum expérimental sans leur consentement, leur compte bancaire a été bloqué. Alors, avec un compte en euro numérique ??
A Chypre , des prélèvements forfaitaires de 47,5% sur les comptes bancaires des citoyens, par leur gouvernement.
Avec nos dettes abyssales, n’est-ce pas tentant de prélever 10,ou 15 ou 20% des comptes en euro numériques ?
Et si vous n’êtes pas contents, que vous manifestez, pourquoi pas 100 % ?
Bonjour,
Merci pour votre message, que nous avons lu avec attention.
Nous comprenons que certains événements passés, au Canada ou à Chypre, comme vous les mentionnez, aient pu nourrir une méfiance légitime à l’égard des systèmes bancaires ou des décisions politiques en temps de crise. Ces exemples montrent que même des régimes démocratiques peuvent prendre des mesures d’exception, parfois perçues comme choquantes.
C’est précisément pour éviter les raccourcis et les amalgames que nous avons choisi d’aborder le sujet de l’euro numérique avec rigueur et sang-froid. À ce jour, ce projet n’a pas encore vu le jour, et aucune décision concrète n’a été prise concernant sa mise en œuvre. Il nous paraît donc essentiel de distinguer ce qui relève des faits établis de ce qui tient à des scénarios hypothétiques ou anxiogènes.
Notre rôle n’est pas de minimiser les risques, mais d’informer avec précision — pour que chacun puisse exercer sa vigilance de façon éclairée, sans céder à la peur ni à la naïveté.
Merci encore pour votre contribution à ce débat.
Mon mari, mon fils et moi sommes aussi chez vous parce que nous espérons que notre carte nous permettra de déjouer les « sales tours » que pourraient nous jouer la BCE. Nous sommes persuadés que la volonté de cette dernière est de prendre les commandes de nos comptes dans un cadre de crédit social, à la chinoise. D’ailleurs, certains hommes politiqus ne cachent pas leur admiration pour le modèle chinois.
A voir sur le long terme mais les arguments avancés en faveur de cette monnaie numérique ne sont en fait que des prétextes.
Bonjour,
Merci pour votre message et pour la confiance que vous accordez à nos services.
Nous comprenons parfaitement que le contexte actuel, les discours politiques ambigus et certaines évolutions technologiques puissent alimenter de vives inquiétudes. C’est précisément pour cette raison que nous avons souhaité traiter le sujet de l’euro numérique de manière factuelle, sans l’idéaliser ni le diaboliser.
À ce jour, rien ne permet d’affirmer que le projet tel qu’il est envisagé par la BCE s’inscrirait dans une logique de contrôle social de type chinois. Cela ne signifie pas qu’il faille baisser la garde, bien au contraire. Mais notre rôle est de rester lucides, rigoureux et attentifs à la réalité des faits, sans céder aux conclusions hâtives ni relayer des scénarios encore spéculatifs.
Soyez assurée que Veracash reste profondément attachée à l’indépendance financière de ses membres et à la liberté de choix en matière monétaire. C’est dans cet esprit que nous continuerons d’informer avec transparence et vigilance.
Cordialement.
J’ai transféré mon argent 💰 chez vous pour cette menace , faut avouer que le modèle chinois arrive que la BCE veut le mettre en place des octobre 2025.
Le prochain variant est dans les labos la future pandémie arrive et ils auront les pleins pouvoirs sur les comptes pour confiner les gens chez eux , les taxes radars , privations de liberté….
Soit vous faites profil bas pour ‘e pas vous faire remarquer soit vous êtes avec eux .
Je souhaite que vous nous rassurez sur nos comptes déposés chez vous , du genre ya possibilité de les transformer en franc suisse ou une autre monnaie fiduciaire solide au cas où , c .Lagarde est une mafieuse et cache bien son jeu je ne fais pas confiance a l Europe , mes français ont voté et le non l a emporté, et malgré ça y a eu le déni de ce résultat et forcing …..
Bonjour,
Merci pour votre message. Nous comprenons parfaitement vos inquiétudes dans un contexte où les informations circulent vite, souvent mélangées, et parfois sans vérification. C’est précisément pour cela que nous avons choisi de publier un article factuel, afin de clarifier ce qu’est (et surtout ce que n’est pas encore) l’euro numérique à ce jour.
À l’heure actuelle, ce projet n’est ni acté ni prêt à être lancé en octobre 2025. Il est toujours en phase préparatoire, sans décision définitive. Il ne s’agit pas d’un système déjà mis en œuvre, encore moins d’un outil de contrôle opérationnel. Nous restons prudents, bien entendu, mais nous veillons à distinguer les faits des rumeurs.
Quant à vos avoirs chez Veracash, soyez pleinement rassuré : ils sont adossés à des métaux précieux physiques (or et argent), détenus en dehors du système bancaire traditionnel. C’est précisément pour cela que Veracash existe.
Nous ne sommes ni « avec » ni « contre » qui que ce soit : notre rôle est de proposer une alternative solide et transparente, et de fournir une information fiable pour que chacun puisse décider en toute conscience.
Merci encore pour votre confiance. Nous restons à votre écoute.
Votre article est très décevant.
Si vous vous contentez de relayer la propagande officielle, à quoi bon avoir un compte chez vous ?
– il n’y aurait aucun plan de prise de contrôle total sur la population ???
Êtes-vous sérieux ?
Cf l’oeuvre de T. Breton à l’UE:
Numéro d’identité numérique européen + ID wallet ( nos données de santé et de conso transmises à l’EU, sans nous demander notre avis ni nous prévenir, évidemment)+ le passeport vaccinal EU ( EUVABECO) en test dans 5 pays pour l’instant.
+ caméras biométriques
+ suppression des billets annoncés par Darmanin.
Mais non, ca n’est pas du crédit social….
Par ailleurs une conf de presse de Lagarde annonçait un lancement dès octobre 2025.
Au Nigeria, pays test pour la CBDC en Afrique, il y a eu des émeutes.
La monnaie numérique est également en cours de déploiement en Russie.
Surtout ne nous parlez pas de l’Agenda 2030 et son projet de gouvernance mondiale avec une seule CBDC : c’est Complotiste !
Et juste expliqué par EM lors de son discours de l’Apec Bangkok en 2022 ou 2023, et que vous retrouverez sur le site de la présidence.
« Pour la paix et le climat » 😂
Bonjour Sophie,
Nous entendons votre déception et tenons à vous répondre avec tout le respect que mérite votre message.
Notre objectif avec cet article n’était pas de relayer une quelconque « propagande », mais bien d’informer nos clients sur un projet monétaire majeur, dans les termes exacts qui sont aujourd’hui portés par les institutions concernées. Cela ne signifie en aucun cas que nous approuvons sans réserve tout ce qui pourrait en découler, ni que nous ignorons les dérives possibles que vous évoquez.
Nous savons que certains développements en matière d’identification numérique, de traçabilité ou de politique sanitaire suscitent des inquiétudes légitimes, et nous comprenons que la conjonction de ces éléments puisse nourrir des craintes plus globales. Mais chez VeraCash, nous faisons le choix de distinguer clairement ce qui relève de faits établis, de ce qui reste hypothétique ou spéculatif.
C’est justement parce que nous tenons à notre crédibilité et à notre indépendance que nous refusons de céder à la peur ou de relayer des théories non vérifiées. Notre responsabilité est de vous fournir une information rigoureuse, même si elle ne conforte pas toutes les interprétations possibles.
Nous restons pleinement engagés dans la défense d’une alternative solide, fondée sur des actifs tangibles et un accès libre à votre patrimoine. Et nous continuerons à exercer notre vigilance, sans naïveté mais sans confusion non plus.
Merci d’avoir pris le temps de nous faire part de vos préoccupations.
L euro numérique pourquoi pas mais je doute que le chemin emprunté soit pavée que de bonnes intentions. L’angélisme n’a pas sa place dans la finance.
Ce qui m’a plu au début de veracarte c’était son impertinence et son ton critique vis a vis du système bancaire mais quand je lis un article comme ça je suis très déçu 😔
On dirai un copier coller d’un communiqué de la BCE.
Bonjour Julien,
Je comprends parfaitement votre ressenti et je tiens à préciser que cet article ne traduit en rien un changement de cap de notre part. Nous restons critiques et vigilants vis-à-vis du système bancaire traditionnel, comme vous l’appréciez depuis le début.
Cependant, notre devoir d’information nous impose parfois de traiter certains sujets sensibles de manière objective et complète, sans relayer d’opinions ou de rumeurs non étayées. Dans cet article sur l’euro numérique, nous avons simplement souhaité expliquer clairement de quoi il s’agit, tel que le projet est actuellement présenté officiellement par la BCE. Notre intention n’était absolument pas de faire un communiqué de presse déguisé, mais bien d’offrir à nos utilisateurs toutes les clés pour comprendre ce qui se prépare réellement.
Votre retour nous est précieux, et nous veillerons toujours à maintenir ce subtil équilibre entre critique et objectivité.
Merci encore pour votre fidélité.
Cordialement
Bonjour Eric,
Merci pour votre commentaire. Votre remarque est très juste : l’angélisme n’a effectivement pas sa place dans les questions monétaires ou financières, et c’est précisément pour cela que Veracash adopte une posture de vigilance, sans pour autant sombrer dans l’excès ou la suspicion systématique.
L’euro numérique soulève de nombreuses questions légitimes, tant sur le plan technique que politique. Mais tant que ce projet reste à l’état de préparation, il nous semble essentiel d’en exposer les contours de manière rigoureuse, en séparant clairement les faits des projections ou des craintes. Aussi compréhensibles soient-elles.
Nous continuerons à informer avec cette exigence de lucidité et de précision, qui est au cœur de notre engagement.
Cordialement.
Je trouve que les articles de Veracash sont beaucoup Trop politiquement correct… On dirait presque du journalisme de complaisance. Est-ce que vous pensez vraiment cela ou est-ce un choix de prudence de votre part pour ne pas s’attirer d’ennuis éventuels?
Bonjour Christian,
Merci d’avoir pris le temps de nous écrire. Visiblement, vous vous interrogez sur notre probité ; laissez-moi vous rassurer.
Chez Veracash, nous avons toujours revendiqué une certaine indépendance de ton, et nous tenons à la conserver. Cela dit, sur les sujets les plus sensibles comme l’euro numérique, dont la portée va au-delà de la simple anecdote, notre priorité reste d’informer nos membres avec rigueur, en nous appuyant sur les faits disponibles à ce jour, sans extrapoler ni entretenir les peurs. Même si celles-ci peuvent parfois s’avérer fondées.
Ce choix n’est pas dicté par la prudence ou la peur d’éventuelles représailles, mais par une volonté d’exactitude et de responsabilité. Ce n’est pas de la complaisance : c’est une manière de respecter nos lecteurs en leur laissant toute liberté de réflexion, sans chercher à orienter leur jugement.
Nous restons bien entendu attentifs aux évolutions du projet, comme à toutes les décisions qui pourraient remettre en cause les libertés individuelles. Et nous continuerons, comme toujours, à défendre un modèle alternatif fondé sur la confiance, la transparence et la maîtrise de son patrimoine.
Cordialement
Très rassurant mais Faux. En chine il ont cette monnaie et c’est une véritable dictature. J’ ai un compte chez vous….. vous croyez pour quoi ?
Bonjour Bernard,
Merci pour votre message. Nous comprenons parfaitement votre méfiance, d’autant que de nombreux commentaires associent naturellement le projet d’euro numérique à d’autres projets « similaires », à commencer par le modèle chinois. On peut tout dire des dysfonctionnements du système européen, cela reste excessif de le mettre sur le même plan que les systèmes russes et chinois par exemple. Il est important de rappeler que le yuan numérique tel qu’il existe en Chine est conçu dans un cadre politique, juridique et technologique très différent de celui de l’Union européenne.
On peut également exprimer de la méfiance sur la manière dont l’euro numérique sera géré lorsqu’il verra le jour, mais il sera quoi qu’il en soit encadré par un système de contre-pouvoirs, de droits fondamentaux et de garanties juridiques qui n’ont rien à voir avec le modèle chinois. Cela ne veut pas dire qu’il faille faire preuve de naïveté et de confiance aveugle, mais simplement rester rigoureux dans l’analyse.
Chez Veracash, notre engagement reste clair : vous proposer une alternative basée sur des actifs tangibles, hors du système bancaire traditionnel, et vous informer avec objectivité, sans valider ni caricaturer ce qui se met en place.
Merci pour votre confiance.