Avoir une carte adossée à de l’or physique, c’est conjuguer liberté et sécurité. La liberté de payer chez des commerçants et retirer de l’argent dans des distributeurs automatique de billets, partout dans le monde, 24H/24 et 7J/7.
Mais cette liberté repose sur un cadre strict : celui des réseaux internationaux comme Mastercard et des obligations européennes de conformité. Tous les acteurs doivent respecter des règles précises. Non pas pour restreindre les utilisateurs, mais pour protéger leurs avoirs. Car dans un monde où la finance sans contrôle rime souvent avec perte de confiance, mieux vaut une carte régulée qu’une illusion de liberté.
Qu’est-ce que Mastercard ?
En apparence, toutes les cartes bancaires se ressemblent : un nom, un numéro, une puce, un logo. Mais derrière cette homogénéité se cache un univers d’interconnexions techniques, juridiques et économiques qui expliquent pourquoi certaines cartes fonctionnent partout, et d’autres pas. Chaque réseau, dont celui de Mastercard, possède ses propres règles, ses systèmes d’autorisation et ses standards de sécurité. C’est ce maillage invisible qui permet à un utilisateur Veracash de payer un hôtel à Madrid, un restaurant à Athènes ou un billet d’avion à Tokyo… en quelques secondes.
CB : le réseau historique français
Le système Cartes Bancaires (CB) est né en France à la fin des années 1980. Il regroupe aujourd’hui plus de 130 établissements financiers et sert de plateforme d’interopérabilité nationale entre les banques françaises.
- En France, près de 95 % des cartes Visa et Mastercard émises sont en réalité des cartes co-badgées CB, c’est-à-dire qu’elles fonctionnent à la fois sur le réseau français et international.
 - Lorsqu’un paiement est réalisé dans l’Hexagone, c’est le réseau CB qui le traite ; à l’étranger, la même carte bascule automatiquement sur Visa ou Mastercard.
 - Cette architecture mixte garantit une sécurité renforcée et une fluidité de paiement optimale, tout en respectant la réglementation européenne.
CB, c’est le “maillon domestique” du système. Mastercard ou Visa, ce sont les “passeports internationaux” qui permettent à la carte d’exister au-delà des frontières. 
Quelle est la différence entre une carte Visa et Mastercard ?
Entre eux, Visa et Mastercard dominent plus de 85 % du marché mondial des paiements par carte. Leur rôle n’est pas d’émettre des cartes, mais d’opérer le réseau technologique qui relie des millions de commerçants, de banques et de prestataires dans plus de 200 pays.
Visa
- Présente dans plus de 200 pays et territoires.
 - 4,3 milliards de cartes en circulation (source : Visa Global Report 2024).
 - Système de sécurité Visa Secure (équivalent du 3D Secure).
 - Partenaire historique de nombreuses banques européennes.
 
Mastercard
- Acceptée dans 210 pays.
 - Environ 3 milliards de cartes actives dans le monde.
 - Sécurité renforcée via Mastercard Identity Check, qui repose sur l’authentification forte.
 - Réseau très intégré aux fintechs européennes, dont Treezor et Veracash.
 
Mastercard est aujourd’hui le réseau privilégié des nouveaux acteurs du paiement, car il offre une interopérabilité fluide avec les solutions numériques, les cartes prépayées, les portefeuilles électroniques et les fintechs.
Quels sont les alternatives à Mastercard et Visa ?
En marge de ces deux géants, d’autres réseaux existent, mais leur présence reste plus ciblée :
- American Express (Amex) : réseau fermé (l’émetteur et le réseau sont la même entité), souvent réservé à une clientèle premium.
 - Discover : réseau américain secondaire, accepté principalement en Amérique du Nord.
 - UnionPay : le réseau chinois, massivement diffusé en Asie, mais encore limité en Europe.
 - MIR : le réseau russe, né en 2015 après les sanctions occidentales, quasi inopérant hors Russie
 
Chacun de ces réseaux possède ses propres standards et contraintes , et c’est précisément ce qui explique pourquoi Mastercard reste la solution la plus universelle et la plus compatible avec les exigences européennes de conformité, de sécurité et de transparence.
Quels sont les avantages de la carte Mastercard ?
En choisissant Mastercard comme partenaire, Veracash ne fait pas qu’offrir une carte : il s’intègre dans une infrastructure mondiale de paiement régulée, fiable et techniquement robuste. Cela signifie que vos métaux précieux, convertis en monnaie numérique utilisable, peuvent circuler dans un réseau reconnu et sécurisé, sans jamais quitter leur statut d’actif tangible.
En d’autres termes, votre or reste à l’abri dans les coffres, mais votre pouvoir d’achat, lui, circule sur un réseau mondial aussi fluide qu’une carte bancaire traditionnelle.
Dans quels pays peut-on utiliser une carte Mastercard ?
Une carte Mastercard peut être utilisée dans 210 pays à travers le monde, ce qui en fait l’un des réseaux de paiement les plus acceptés sur la planète.
Mastercard est largement acceptée en Europe (Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Finland, France, Suisse, Pays-Bas, Portugal…), en Amérique du Nord (États-Unis, Canada), en Asie (Japon, Singapour, Australie, Inde, Chine pour les transactions internationales), en Amérique latine (Brésil, Mexique, Argentine), au Moyen-Orient (Émirats arabes unis, Arabie Saoudite) et en Afrique (Afrique du Sud, Nigéria…).
Quelles sont les principales obligations des émetteurs et des titulaires de carte ?
Un système mondial, un cadre commun
Derrière chaque carte de paiement, il existe une mécanique complexe et millimétrée. À chaque transaction, plusieurs acteurs interviennent simultanément : le commerçant, la banque du commerçant, le réseau de carte (Mastercard, Visa, etc.), l’émetteur (ici Treezor), et enfin le fournisseur de service (Veracash). Chacun doit respecter des obligations précises, souvent fixées par les régulateurs nationaux et européens, sous la supervision directe de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Commission européenne.
Ce cadre n’a pas pour but de “contrôler” les utilisateurs, mais de garantir la sécurité du système de paiement dans son ensemble. Une carte Mastercard n’est pas un simple morceau de plastique : c’est un outil d’accès à une infrastructure financière planétaire. Et à cette échelle, la confiance se mérite , elle ne s’improvise pas.
Les obligations des émetteurs : transparence, sécurité et traçabilité
Pour les établissements émetteurs (Treezor et, par extension, Veracash), les obligations sont nombreuses et strictes. Elles répondent à trois grands principes : protéger le consommateur, sécuriser les paiements et prévenir la criminalité financière.
- La conformité DSP2 (Directive sur les Services de Paiement 2)
- Application de l’authentification forte : validation des opérations sensibles via au moins deux éléments distincts (mot de passe, appareil de confiance, empreinte digitale, etc.).
 - Sécurisation des transactions en ligne contre le phishing, les malwares et les tentatives d’usurpation
 - Encadrement des accès au compte et des connexions distantes.
 
 - La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT)
- Obligation de connaître le client (KYC – Know Your Customer) : identité, adresse, origine des fonds.
 - Surveillance automatisée des transactions pour détecter des flux atypiques ou suspects.
 
 - La sécurité des fonds déposés
- Les montants liés à vos transactions ne sont jamais utilisés pour financer l’activité de Veracash ou de Treezor.
 - Ils sont cantonnés, c’est-à-dire isolés sur des comptes dédiés pour garantir leur restitution intégrale en cas de problème.
 
 
En clair : la carte Veracash fonctionne sous le même bouclier réglementaire que celui des grandes banques européennes, avec la différence majeure que vos fonds reposent sur un actif tangible – l’or ou l’argent physique – et non sur de la monnaie fiduciaire scripturale.
Les obligations des titulaires de carte : la sécurité, c’est aussi une responsabilité partagée
Du côté des utilisateurs, il existe aussi des devoirs. Les règles du réseau Mastercard sont précises, et visent avant tout à préserver la sécurité de vos fonds :
- Protéger ses identifiants et son appareil de confiance : ne jamais partager son code, ses accès, ni ses informations personnelles avec un tiers.
 - Utiliser la carte conformément à sa finalité : pas de transfert de fonds entre particuliers ou d’achat d’actifs illégaux, conformément aux règles européennes.
 - Signaler sans délai toute perte, vol ou opération suspecte.
 - Respecter les plafonds de paiement et de retrait définis contractuellement.
 
Ces obligations s’accompagnent d’une responsabilité juridique : si un utilisateur divulgue ses identifiants à un tiers, ou valide une opération sous pression, la responsabilité de Veracash ne peut être engagée. Mais inversement, toute fraude avérée est immédiatement bloquée, enquêtée et, le cas échéant, remboursée conformément à la réglementation DSP2.
Un équilibre nécessaire
Les utilisateurs reprochent parfois à Veracash d’imposer ces “contraintes bancaires”. Pourtant, ces règles ne sont pas des caprices d’entreprise, mais la condition même pour faire exister une carte internationale adossée à un actif hors du système bancaire.
Veracash agit dans un cadre européen de conformité dont l’objectif n’est pas de restreindre la liberté des épargnants, mais de la protéger durablement. Autrement dit : sans ces obligations, la carte ne serait ni utilisable ni reconnue. Avec elles, votre or devient liquide, mobile et universel , sans jamais cesser d’être réel.
MIR et UnionPay : c’est mieux en Russie et en Chine ?
Dès que la moindre contrainte réglementaire est évoquée, un refrain revient souvent :
« En Russie ou en Chine, on ne s’encombre pas de toutes ces règles européennes ! »
L’argument semble séduisant, surtout pour ceux qui voient dans la débancarisation une voie vers l’autonomie financière. Mais il repose sur un malentendu : moins de réglementation ne signifie pas plus de liberté. Dans le domaine des paiements, c’est même souvent l’inverse.
La Russie et le réseau MIR : une autonomie sous contrainte
Depuis 2014 et les sanctions internationales, la Russie a créé son propre système de paiement : MIR (qui signifie “paix” ou “monde” en russe). Sur le papier, il s’agit d’un réseau souverain, indépendant de Visa et Mastercard. En pratique, c’est une infrastructure très centralisée, opérée par la Banque centrale de Russie, et soumise à un contrôle politique étroit.
Quelques faits :
- MIR est obligatoire pour tous les paiements liés à l’administration publique (salaires, retraites, aides sociales).
 - Le réseau n’est accepté que dans une poignée de pays alliés (Biélorussie, Arménie, Kirghizistan, quelques États d’Asie).
 - Après les sanctions de 2022, de nombreux partenaires étrangers ont suspendu les transactions MIR pour éviter d’enfreindre les embargos occidentaux
 
Autrement dit, le système russe n’est pas un modèle de liberté financière, mais une architecture fermée, dépendante du pouvoir central et déconnectée du commerce international. Si vous tenez à pouvoir payer vos achats dans le monde entier, mieux vaut une carte Mastercard régulée qu’un réseau “souverain” aux frontières très réelles.
UnionPay et les paiements numériques chinois : le contrôle absolu
En Chine, la situation est tout aussi paradoxale. Le pays a bâti le plus vaste système de paiement électronique au monde, dominé par UnionPay, Alipay (Ant Group) et WeChat Pay (Tencent). Mais cette efficacité apparente repose sur une surveillance intégrale des transactions.
- Chaque paiement est tracé, enregistré et analysé par les autorités.
 - Les données de consommation peuvent être croisées avec le score social des citoyens.
 - Les comptes peuvent être gelés ou restreints pour des raisons politiques, administratives ou comportementales.
 
UnionPay, bien qu’accepté dans plus de 180 pays, fonctionne avant tout comme un instrument de politique économique et de contrôle monétaire, et non comme un réseau libre et pluraliste.
À titre d’exemple, un détenteur de carte UnionPay ne peut pas transférer librement des fonds à l’étranger sans autorisation spécifique, alors qu’un détenteur de Mastercard Veracash peut utiliser ses avoirs adossés à de l’or partout dans le monde, dans la limite des règles de sécurité standard.
L’Europe : un modèle imparfait, mais protecteur
L’Union européenne, souvent critiquée pour sa complexité réglementaire, reste paradoxalement l’un des espaces les plus protecteurs pour les détenteurs de moyens de paiement.
Grâce à la directive DSP2, les utilisateurs bénéficient :
- d’une authentification forte systématique ;
 - de la responsabilité limitée en cas de fraude (le remboursement est obligatoire, sauf négligence) ;
 - d’un cadre clair de protection des données personnelles via le RGPD.
 
Aucun autre espace monétaire au monde ne combine à ce point sécurité, confidentialité et liberté d’usage. Ce n’est pas un hasard si les principales fintechs, dont Veracash, se développent en Europe : c’est le seul endroit où la confiance dans le système repose à la fois sur la technologie et sur la loi.
Le mirage de la “liberté sans règles”
Croire qu’un système financier est plus libre parce qu’il a moins de contraintes, c’est comme croire qu’une voiture est plus performante sans freins.
Les règles ne sont pas des chaînes : ce sont les garde-fous qui permettent au moteur de tourner sans exploser.
Chez Veracash, ces garde-fous prennent la forme :
- des contrôles de conformité opérés par Treezor,
 - des normes Mastercard,
 - et de la régulation européenne qui garantit que votre patrimoine, adossé à de l’or réel, ne sera ni bloqué arbitrairement, ni confisqué, ni dilué par la création monétaire.
 
En d’autres termes : la liberté financière n’est pas l’absence de règles, mais la capacité à choisir les règles les plus protectrices. Et sur ce terrain, l’Europe garde une solide longueur d’avance.
Multi-entrepreneur, auteur et consultant depuis plus de vingt-cinq ans dans le domaine de la communication stratégique, il a plusieurs fois travaillé pour le compte d'entreprises financières dont il décrypte aujourd'hui les coulisses et les mécanismes économiques de base à l'intention du plus grand nombre.


