Conversion de devises : gare aux frais cachés de change – 3 Conseils pour éviter les arnaques pendant les vacances d’été

Paris, le 21 juin 2021

Avec les restrictions qui s’assouplissent, le taux de vaccination qui augmente et la saison estivale qui s’approche, nous avons qu’une envie : prendre le large ! En voyageant en dehors de la zone euro, attention cependant aux frais cachés. Les taux de change et les frais supplémentaires peuvent nous réserver de mauvaises surprises. Nombreux sont ceux qui découvrent en rentrant des vacances des relevés bancaires avec des sommes retirées inattendues, laissant un goût amer. Trois astuces pour éviter des notes salées afin de profiter pleinement des séjours hors zone euro en toute sérénité.

1. Vérifier la grille tarifaire pour le change

Quel est le montant de commission pour chaque transaction, pour les retraits d’espèces dans le pays de destination et quels sont les accords entre deux pays pour les règlements par carte ? Selon l’accord signé, il peut y avoir des différences importantes et il vaut mieux y être préparé et ajuster sa tactique. Et attention, même si l’organisme émetteur de la carte n’applique pas de frais, le distributeur de la banque où vous retirez peut les appliquer !

2. Attention aux taux de conversion

Même si les institutions financières offrent des transactions gratuites, le taux de change sur place peut s’avérer très désavantageux. Ainsi les spreads, c’est-à-dire les écarts qui existent entre les taux, permettent en réalité à la banque de faire de la marge sur les achats et les ventes de devises.

3. Opter pour un compte en ligne et une carte de paiement spécifique

De nombreuses néo-banques séduisent avec des offres alléchantes depuis quelques années : une carte et un compte en ligne gratuits. En plus de la gratuité des frais sur les devises, on ne dépense pas plus que le montant versé sur son compte alternatif. Attention pourtant de bien choisir !

« J’utilisais une carte de paiement et un compte en ligne gratuits, idéal pour les paiements en France et à l’étranger. Afin de pouvoir offrir tout à zéro frais, la fintech se finançait avec des levées de fonds consécutives, mais le business model a fini par craquer. Après quelque temps, le service est devenu payant et je suis parti, comme beaucoup de clients…. Heureusement que je me suis retiré à temps, car c’était une coquille vide. »
Arnaud, infographiste freelance 45 ans.

Un business model tout gratuit ne peut pas exister sur la longue durée. Une carte de débit et un compte en ligne basés sur des actifs solides sont les meilleurs moyens pour voyager l’esprit tranquille et sans mauvaises surprises en reposant ses valises au retour.

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