« Ne mets pas tous tes œufs dans le même panier ! » Vous connaissez certainement cet adage populaire. Et cette expression est particulièrement adaptée à l’épargne, surtout en temps de crise. Pourquoi faut-il diversifier son épargne, et surtout quelles sont les solutions possibles ? Dans quoi faut-il investir en cas de crise ? On fait le tour pour mieux comprendre comment… avoir plusieurs cordes à son arc !

Pourquoi faut-il diversifier son épargne ?

Imaginons une épargne constituée depuis quelques années de vie active, peut-être renforcée à un moment par un héritage : ce sont les œufs. Lorsque tout se passe bien, pas d’inquiétude : les œufs sont conservés à l’abri, serrés dans leur panier en osier. Idéal pour une promenade au calme. Mais lorsqu’on bute sur un caillou, c’est la crise. Une chute brutale, le panier s’écrase au sol, et tous les œufs avec lui. Cette métaphore, c’est exactement ce qu’il se passe lorsque vous confiez l’ensemble de votre épargne à des placements qui peuvent être risqués en cas de crise financière. Des actions, une assurance-vie, ou encore des obligations : en cas de banqueroute financière, votre épargne n’existe plus. En revanche, si vous avez conservé des œufs dans plusieurs paniers différents, vous avez beaucoup plus de chance de récupérer une grande partie de votre épargne. Mais à condition d’avoir choisi les bons paniers !

 

Quelles solutions pour diversifier son épargne ?

Prenons l’exemple de Christine et Laurent : ce couple d’actifs approche la cinquantaine. Ils ont déjà constitué une épargne depuis quelques années. Le bouleversement du quotidien, avec la crise sanitaire, leur a permis de mettre un peu plus d’argent de côté. Ils ne sont pas les seuls : selon la Banque de France, les Français devraient ainsi mettre près de 200 milliards d’euros de côté en 2020 et 2021. Ainsi, la Banque de France annonçait récemment un taux d’épargne à 22% sur l’année 2020, alors qu’il est habituellement autour des 15%. Mais dans le même temps, comme beaucoup d’autres, Christine et Laurent s’inquiètent pour les difficultés économiques à venir. Et là aussi, ils ne sont pas les seuls, comme le montre une enquête de l’Insee réalisée en février 2021.

 

Une épargne de précaution, oui mais où ?

La règle d’or de l’investissement, c’est la préservation du capital. On pourrait aussi dire que la règle d’argent, dans ce cas, est de diversifier son épargne ! Investir dans un bien immobilier pour assurer son avenir est généralement une bonne alternative. Pour Christine et Laurent, déjà propriétaires de leur maison, ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Ils ont aussi évoqué la possibilité d’acheter un bien immobilier locatif, mais le marché locatif n’est pas au mieux sur fond de crise sanitaire. Or, si le bien n’est pas loué, le placement n’est pas intéressant… et il faudrait du temps pour revendre le bien en cas de besoin immédiat : 3 mois environ de sous-seing puis la mise à disposition des fonds… sur un compte en banque.

Autres solutions : conserver leur épargne sur un livret A (avec un taux qui ne couvre même plus l’inflation), sur un PEL (avec un rendement faible et peu de possibilités de récupérer leur placement rapidement), ou encore le placer sur une assurance-vie (avec une liquidité moyenne). Investir dans des actions, enfin, leur paraît trop risqué. Et ils ont raison : en cas de crise économique, les actions peuvent être dévaluées beaucoup trop rapidement pour laisser le temps de réagir.

 

Quelles conséquences en cas de crise financière ?

Depuis le début de la crise sanitaire, il y a déjà eu des frayeurs. Rappelez-vous le krach boursier de mars 2020, au début de la crise du COVID-19 ! Il est donc toujours utile de se pencher sur les conséquences d’une crise financière sur les placements d’épargne.

 

  • Livret A, LDDS (Livret de développement durable et solidaire), LEP (Livret d’épargne populaire) : l’épargne est protégée en totalité par une garantie d’Etat,
  • PEL (Plan d’épargne logement) ou CEL (Compte épargne logement), livret jeune ou encore les comptes courants et les livrets bancaires non réglementés : l’argent qui s’y trouve est protégé par le Fonds de garantie, à hauteur de 100 000 euros par personne et par établissement bancaire.
  • Assurance vie : la garantie en capital s’applique sur les fonds en euros.

Néanmoins, même si l’épargne est protégée par la garantie d’Etat ou par le Fonds de garantie – avec une indemnisation gérée par le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), il ne faut pas oublier que cela pourrait nécessiter du temps pour recouvrer l’épargne. Sans compter les pertes liées au plafond de 100 000 euros pour le Fonds de garantie, et… le risque que l’Etat, en cas de faillite bancaire, n’impose certaines limitations pour éviter un bank run. Des retraits limités, des virements vers l’étranger bloqués : un scénario que les Chypriotes et les Grecs ont déjà expérimenté !

 

Les métaux précieux, une solution d’épargne en or massif

 

Opter pour une épargne résiliente…

L’or et l’argent sont des métaux précieux avec un statut bien particulier pour les épargnants : ce sont des valeurs refuges, c’est-à-dire des actifs qui conservent leur valeur même en temps de crise. Leur cours peut même bénéficier de cette crise, comme cela s’est vu ces derniers mois dans le contexte de la crise sanitaire. Ce statut particulier n’est pas nouveau, bien sûr. L’or et l’argent sont utilisés depuis des siècles (voire, depuis deux millénaires) comme monnaie dans les échanges internationaux – et même, comme monnaie tout court. Lorsqu’on choisit les métaux précieux pour protéger son épargne, il ne faut donc pas y voir un placement spéculatif – les métaux précieux ne génèrent pas d’intérêt ou de dividende -, mais bien une valeur stable et résiliente. Exactement ce que l’on cherche dans un contexte économique compliqué, avec des lendemains incertains. Quand on sait aussi que l’or conservé chez VeraCash est stocké dans les ports francs de Genève, tout en restant accessible facilement, voilà de quoi mieux choisir dans quels paniers mettre ses œufs en sécurité. 

Mais aussi pour une épargne « liquide » !

La question qui se pose aussi est celle de la liquidité de l’épargne. C’est-à-dire une épargne disponible immédiatement, pour assurer le quotidien et pour pouvoir faire face aux urgences. L’immobilier, par exemple, ne répond pas à ce critère de liquidité : il faut compter plusieurs mois pour la revente d’un bien immobilier, sans compter que l’argent de la vente passe ensuite par le compte bancaire. L’épargne conservée sur un compte bancaire devrait être liquide bien sûr, mais que faire si elle n’est plus accessible, par exemple avec des montants de retrait plafonnés ?

C’est aussi pour répondre à ce besoin de liquidité que VeraCash a été imaginé. L’épargne en or et en argent reste disponible, sous forme de monnaie qui peut circuler de particulier à particulier, ou entre particuliers et entreprises. Ainsi, l’épargne continue à remplir son rôle de précaution, même si les banques sont défaillantes.


Léa Maillochaud

Mon métier : je suis en charge d'élaborer une stratégie de contenus digitale performante
Ma mission : vous proposer des contenus informatifs, démocratiser l'usage des métaux précieux et promouvoir l'utilisation de VeraCash